*** Refuser d'aimer par peur de souffir ***
Valentine a 20 ans. Elle vient de rencontrer un garçon et une éventuelle relation sérieuse lui fait peur. Elle ne comprend pas pourquoi ce garçon s’intéresse à elle. Elle a eu des expériences qui se sont mal terminées avec d’autres garçons. Des relations qui l’ont blessée. Des relations qui l’ont mise en colère. Elle n’a pas confiance en eux. Elle n’a pas confiance en elle.
Ce jour-là, nous commençons avec la bioénergie. Nous entrons dans la séance par le biais du thymus. Cette glande joue un rôle important dans le système immunitaire. En d’autres termes, il est le gardien de son immunité, de son territoire, de ses capacités à mettre des limites, de son regard sur l’environnement et sur elle-même. Son corps nous amène sur un comportement lié à la peur de perdre qui engendre une sensation de menace de l’autre sur elle. Il est aussi à ce niveau-là question de sa colère, de ses ruminations, de ses angoisses.

La kinésiologie commence par de la respiration. Cet exercice de respiration me donne des informations sur sa protection face à l’environnement, sur son sentiment d’être coupé d’elle et des autres, sur un toucher dénué d’amour qu’elle a pu ressenti.
Son besoin, à ce moment-là, est de réussir à sortir de cet hypercontrôle et de se lancer dans cette nouvelle relation sereinement. Difficile pour elle qui se sent menacée et qui a une grande peur de perdre ce lien d’un amour naissant.
La correction consiste à rétablir la bonne circulation d’informations entre les deux hémisphères cérébraux. Cela lui permettra de s’engager dans le mouvement, de se détacher de ce comportement enfermant et de s’ouvrir vers de nouveaux choix positifs. L’information prioritaire concernant le temps présent nous confirme ce schéma réactionnel où elle ne voit que ses peurs. Il est ici question de quitter ce mode automatique qui l’enferme afin de lui permettre d’accéder sereinement à sa capacité de repérages et de découvertes. Cette correction se termine sur la déprogrammation de la mauvaise perception qu’elle a d’elle, ce qui la stresse et qui la place dans un comportement d’hypervigilance. Il est ici question de déprogrammer cette émotion et d’instiller de l’assurance et du courage à l’aide de mouvements oculaires. Petit à petit, elle apportera de la souplesse dans sa manière de vivre et de penser, lui permettant de développer une certaine adaptabilité et une liberté intérieure, tout en sortant de cet état de stagnation.
Refuser d'aimer par peur de souffrir c'est comme refuser de vivre par peur de mourir.